L’ancienne ministre de la Santé et candidate à la mairie de Paris pratique à nouveau la médecine à l’hôpital militaire Percy de Clamart (Hauts-de-Seine), selon les informations du journal Le Parisien.
Elle s’est montrée très discrète ces dernières semaines, après une tempête médiatique et politique. Il y a un mois, l’ancienne ministre Agnès Buzyn, alors candidate LREM à la mairie de Paris confiait dans une grande interview au Monde : “Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu (...) Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade”, n’épargnant au passage ni le Gouvernement ni Emmanuel Macron.
Elle annonçait également, dans cette interview, se retirer de la course aux municipales pour retourner à l’hôpital. “Médecin, c’est une vocation”, affirmait-elle. “L’hôpital va avoir besoin de moi. Il va y avoir des milliers de morts.”
C’est donc chose faite, selon les informations du Parisien. Pour “laisser passer l’orage”, l’hématologue a renfilé la blouse - et même le scaphandre pour être protégée de la tête aux pieds - à l’hôpital militaire Percy de Clamart, dans les Hauts-de-Seine. Elle interviendrait également de manière bénévole auprès de la Fédération des centres de lutte contre le cancer pour gérer l’impact de la crise de Covid-19. “Je bosse. Je suis à fond à l'hôpital pour me rendre utile. Je ne fais que ça”, a-t-elle confié à l’un de ses interlocuteurs, d’après le journal.
Si elle est investie dans la lutte contre le Covid, elle n’en est pas moins très affectée par les récents tumultes liés à sa prise de parole après les municipales, ratées. “Elle a très mal vécu la polémique qui a suivi ses propos au Monde. Une journaliste l'a appelée pile au moment où elle a baissé la garde, sans se méfier, et puis tout s'est malheureusement enchaîné”, raconte un de ses proches.
L’ancienne ministre n’aurait par ailleurs pas laissé tomber la politique. Elle organise un point hebdomadaire avec une partie de ses têtes de listes parisiennes pour “prendre des nouvelles, faire le point sur la crise et parler de la campagne”, relate Le Parisien.
[avec Le Parisien]
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