Les deux épisodes de canicule qui ont touché la France en juin et juillet ont entraîné près de 1 500 décès supplémentaires. Soit dix fois moins qu’en 2003, selon les chiffres de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Le thermomètre a grimpé jusqu’à 42,6 degrés à Paris et dépassé les 40 degrés un peu partout en France pendant les canicules des mois de juillet et juin. Ces épisodes ont entraîné la mort de près de 1 500 personnes - 1 435 exactement - supplémentaires par rapport à la moyenne de ces deux mois sur les années précédentes. D’après les calculs de Santé publique France, 567 décès en excès ont eu lieu lors de la première vague de chaleur et 868 lors de la seconde. Soit une surmortalité relative de 9,1 % par rapport à la normale. Des chiffres dix fois moindres que lors de l’épisode caniculaire de 2003, qui avait été le plus meurtrier. Le nombre de morts causés par la chaleur avait alors atteint 19 490. Invitée de “Questions Politiques” sur France Inter ce week-end, la ministre a détaillé le profil des principales victimes de ces fortes chaleurs : “Sur ces 1 500 décès en plus : la moitié à peu près sont des personnes de plus de 75 ans, mais il y a aussi des personnes adultes et des plus jeunes qui ont été impactées”. A comptabiliser également, une dizaine de décès dans le monde du travail : des hommes pour la majorité, travaillant en extérieur. Agnès Buzyn a également profité de cette interview pour saluer la mobilisation des professionnels de santé et des personnels des Ehpad. “Nous avons réussi, grâce à la prévention et à ces messages que la population a bien intégrés, à diminuer d’un facteur 10 la mortalité de 2003.” La mobilisation générale a permis d’éviter un engorgement des services de santé avec seulement 3% de sollicitations de SOS Médecins et entre “2 à 3 % des urgences liées à la canicule.”
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus