Le sujet est considéré comme “sensible” par le ministère de la Santé car aujourd’hui, l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du vaccin Pfizer prévoit seulement six doses par flacon. Or, depuis quelques jours, des médecins, dont le Dr Jean-Paul Hamon, font savoir qu’il est possible d’extraire une septième dose. Selon lui, les ARS ont toutefois demandé de jeter ce reliquat. “On a des gens sur le terrain qui ont fait part de leur capacité à retirer une septième dose de Pfizer”, admet le ministère de la Santé, qui rappelle qu’il est essentiel de respecter l’AMM. “Mais, à partir du moment où on constate que certains y arrivent, nous devons être très clairs, en tant qu’autorité, dans notre discours : cette septième dose ne doit pas être perdue”, précisent encore les équipes d’Olivier Véran.
Pour l'avenue de Ségur, la septième dose ne peut être la règle car elle ne peut être retirée que dans des circonstances spécifiques, "loin d’être majoritaires dans le matériel dont disposent aujourd’hui les vaccinateurs”. En revanche, les professionnels de santé qui y parviennent sont autorisés par le ministère à l’utiliser : “Si vous y arrivez, utilisez-là”, enjoignent les équipes du ministre. “On leur fait confiance pour retirer cette septième dose dans des conditions sécurisées”, a aussi fait savoir le ministère de la Santé.
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