Les pays anglo-saxons et scandinaves présentent un taux de survie de 20 % à 40 % des victimes d'un arrêt cardiaque inopiné contre seulement 3 % à 4 % en France, en raison d'un manque crucial de connaissance des comportements qui sauvent. Chaque année, l'arrêt cardiaque inopiné ou mort subite de l'adulte, est responsable de 40 000 à 50 000 décès et représente une cause de mortalité dix fois plus importante que les accidents de la route, selon des données de l'Académie nationale de médecine. Un tiers des victimes a moins de 55 ans. Afin d'améliorer la situation, l'Assemblée nationale vient de voter une proposition de loi. L'objectif est d'avoir sensibilisé 80% de la population d'ici dix ans aux gestes qui sauvent, en particulier le massage cardiaque, ce qui permettrait de sauver 3 000 vies chaque année. Pour y parvenir, le texte instaure un statut de "citoyen sauveteur" qui vise à protéger le citoyen portant secours à une personne en situation d'arrêt cardio-respiratoire, afin qu'il soit exonéré de toute responsabilité en cas de préjudice corporel non intentionnel. Enseigner les gestes qui sauvent, créer une journée nationale de lutte contre l'arrêt cardiaque et renforcer les sanctions en cas de dégradation des défibrillateurs font partie des autres mesures importante de la proposition de loi. Si la proposition de loi a été votée à l'unanimité des députés, Arnaud Viala (LR) a souligné que le texte manquait de moyens financiers pour satisfaire ses ambitions, notant que des associations ont déjà des difficultés pour assurer des formations. [Avec AFP]
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