Annoncées mercredi 26 février par Olivier Véran, ces mesures s'appliqueront aussi aux "parents dont l'enfant fait l'objet d'une mesure d'isolement et qui ne peuvent donc pas se rendre au travail pour garder leur enfant", a-t-il précisé au cours d'une conférence de presse. Ce dispositif est "une procédure dérogatoire qui a été adoptée par un décret signé le 31 janvier", mais qui reste méconnue par les personnes concernées, a expliqué le ministre, reconnaissant avoir "reçu beaucoup de questions" à ce sujet. "Il permet à tous les assurés sociaux qui font l'objet d'une mesure d'isolement, d'éviction ou de maintien à domicile, c'est-à-dire des personnes qui se trouvent dans l'impossibilité de travailler mais qui ne sont pas malades, de bénéficier pendant une durée maximale de 20 jours d'un arrêt de travail et d'indemnités journalières versées par l'Assurance maladie, sans délai de carence", a-t-il détaillé. "Il prévoit également que les agences régionales de santé identifient les assurés" concernés et que ces derniers "sont arrêtés par le médecin de l'ARS".
Depuis l'apparition du coronavirus en Chine en décembre, plus de 350 personnes ont été placées en quarantaine en France après avoir été rapatriées de Wuhan, épicentre de l'épidémie, en quatre vagues. Par ailleurs, il est demandé aux personnes qui ont été en contact étroit avec une personne infectée (classées à risque "modéré" ou "élevé") et aux personnes de retour de toutes les zones à risque (Chine, Singapour, Corée du Sud, Lombardie et Vénétie en Italie à l'heure actuelle) de rester chez elles pendant 14 jours, durée maximale estimée de la période d'incubation. Le ministère de l'Éducation a écrit lundi aux rectorats pour relayer les consignes du ministère de la Santé qui recommande que les élèves revenant de ces zones ne soient pas envoyés dans les établissements scolaires et restent chez eux.
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