La HAS mentionne ainsi : "une population vieillissante ; un poids accru des maladies chroniques ; une précarisation croissante d'une partie de la population ; une démographie médicale en baisse et l'émergence de déserts médicaux, accentuant la difficulté d'accès aux soins et augmentant les inégalités territoriales ; une accélération des innovations médicales, technologiques et organisationnelles ; une demande légitime croissante d'implication des usagers dans leur santé ; l'ensemble dans un cadre économique et financier contraint". Le premier axe stratégique est le fait de favoriser l’accès rapide à l’innovation, qui peut passer par la nécessité de "gérer une forme d’incertitude". Cela pourrait conduire, pour certains produits de santé, "à des avis d'inscription ou de renouvellement conditionnés notamment à une réévaluation rapide", précise la HAS. L’agence vise, par ailleurs, à favoriser l’engagement des usagers en créant un Conseil pour l'engagement des usagers, au sein de la HAS, et en élaborant une recommandation sur ce thème pour développer la compréhension entre les acteurs, la participation en santé, la mobilisation associative et une expression accrue via le numérique. Elle souhaite aussi développer une approche globale du parcours de vie de la personne, en promouvant "des parcours efficients de santé et de vie". Pour cela, elle va mettre au point des indicateurs de qualité des parcours, en commençant par les pathologies les plus fréquentes, telles de la BPCO. La HAS souhaite aussi mieux intégrer la pertinence des pratiques et les résultats pour l'usager dans les dispositifs d'évaluation de l'offre de soins et d'accompagnement. Enfin, elle va renforcer sa présence à l’international et optimiser son efficacité.
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