"J’aspire à servir mon pays autrement" : Olivier Véran prend du "recul" avec la politique
Après un retour raté en juillet dernier, l'ancien ministre de la Santé annonce qu'il ne se représentera pas à l'élection législative partielle en Isère.
La question se posait suite à la démission de Hugo Prévost, ex-LFI soupçonné de violences sexuelles, qui l'avait devancé dans les urnes aux législatives de juillet dernier. Olivier Véran y répond, ce mercredi 6 novembre : "Je ne serai pas candidat à l'élection législative partielle qui se tiendra dans la 1ère circonscription de l'Isère", a annoncé l'ancien ministre sur X.
Une décision que le neurologue a prise après avoir "réfléchi à tête reposée" durant ces derniers mois. "Je n’ai jamais considéré la politique comme une carrière", confie-t-il. "J'ai fait de la politique parce que j'aime les gens."
Mais après "douze années de mandats locaux et nationaux", durant lesquels il a mené "de nombreux combats" (du Covid au Nutriscore, en passant par le cannabis médical), Olivier Véran "aspire à servir [son] pays autrement", à s'engager "différemment", révèle-t-il.
Après s'être formé à la médecine esthétique, Olivier Véran avait annoncé prendre un poste de consultant bénévole en neurologie au CHU de Grenoble, avant de créer un cabinet de conseil et de lobbying.
S'il prend du "recul", il ne ferme pas pour autant la porte à la politique. "Ce n’est pas un adieu. De toute façon, en politique, « jamais », ça veut dire « pas tout de suite »."
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