Le projet de loi sur la fin de vie de retour à l'Assemblée le 27 janvier
Le texte instaurant une aide à mourir sera examiné à l'Assemblée nationale à partir du 27 janvier, ont annoncé mardi le Gouvernement et la présidente de la chambre basse, Yaël Braun-Pivet.
Le Premier ministre Michel Barnier avait annoncé le 1er octobre dans sa déclaration de politique générale qu'il souhaitait "reprendre le dialogue" sur la fin de vie avec le Parlement en début d'année 2025 sur le sujet. C'est désormais acté. "Le Gouvernement décide d'ouvrir le débat sur la fin de vie à partir du 27 janvier", a confirmé auprès de l'AFP le ministère des Relations avec le Parlement.
"En conférence des présidents, j'ai obtenu du Gouvernement l'engagement d'inscrire le texte sur la fin de vie à l'ordre du jour des semaines du 27 janvier et du 3 février. L'Assemblée est prête à avancer sur ce nouveau droit attendu par tant de Français. Il est temps", a écrit sur X Yaël Braun-Pivet, soutien de longue date d'avancées législatives sur la question de "l'aide à mourir".
En conférence des présidents, j’ai obtenu du gouvernement l’engagement d’inscrire le texte sur la #FinDeVie à l'ordre du jour des semaines du 27 janvier et du 3 février 2025. L'Assemblée est prête à avancer sur ce nouveau droit attendu par tant de Français. Il est temps.…
— Yaël Braun-Pivet (@YaelBRAUNPIVET) November 5, 2024
La question de savoir si le gouvernement proposera un "nouveau projet de loi" ou s'il reprendra la proposition de loi d'Olivier Falorni (groupe MoDem), signée par près de 220 députés, n'a pas encore été arbitrée. Le projet de loi du précédent Gouvernement avait été examiné au printemps, jusqu'à l'avant-veille des élections européennes. Le vote solennel n'avait pas pu avoir lieu en raison de la dissolution. Le texte devait légaliser le suicide assisté et, dans certains cas, l'euthanasie, avec de strictes conditions et sans employer ces termes, préférant parler d'"aide active à mourir".
Rapporteur général du projet interrompu, Olivier Falorni a déposé une proposition de loi reprenant "intégralement" le texte tel qu'il était avant la dissolution.
[Avec AFP]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus