Les dépenses de soins de ville ne sont pas assez contrôlées, estime la Cour des Comptes
Les dépenses de soins de ville "constituent le premier poste des dépenses d’Assurance maladie devant l’hôpital", indique la Cour des Comptes dans une note publiée jeudi dernier. Or, les dispositifs de régulation existants sont "insuffisants", estime l’institution.
La Cour des Comptes déplore la "quasi-absence" de "mécanismes de maîtrise des dépenses" en cours d’année, alors qu’ils existent à l’hôpital.
La note pointe notamment les honoraires des professionnels de santé, qui représentent près de 40% du coût des soins de ville. Les "mécanismes conventionnels" sont "peu responsabilisants", relève la Cour des Comptes. "La pratique des négociations ne permet pas aux pouvoirs publics, à ce jour, d’effectuer une véritable régulation pluriannuelle des dépenses de soins de ville", ajoute le document.
"Les négociations avec les libéraux permettent de réaliser des transformations importantes du système de santé", a défendu Thomas Fâtome, directeur général de la Cnam, qui vient d’ailleurs d’annoncer une prochaine reprise des négociations tarifaires avec les médecins. "Beaucoup de facteurs structurels font que les dépenses de ville augmentent", souligne Thomas Fâtome.
[Avec lesechos.fr]
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