La tribune des 120 médecins contre les médecines alternatives aura au moins eu le mérite de provoquer du débat. Le ministère de la Santé a tenu à faire une mise au point.
Alors que la tribune contre les médecines alternatives a dépassé le millier de signataires, et que les débats, y compris entre professionnels de santé, sont vifs, le ministère de la Santé a tenu à rappeler quelques éléments. Dans un document, paru sur le site service-public.fr, le ministère de la Santé fait une mise au point sur les "pratiques de soins non conventionnelles". "Le ministère rappelle également que les PSNC ne s'appuient pas sur des études scientifiques ou cliniques montrant leurs modalités d'action, leurs effets, leur efficacité ou encore leur non dangerosité", indique le document à destination du grand public.
"Et si certaines de ces pratiques ont effectivement une efficacité sur des symptômes, cette efficacité est insuffisamment ou non démontrée. Par ailleurs, lorsqu'elles sont utilisées pour traiter des maladies graves (cancers par exemple) ou en urgence à la place des traitements conventionnels reconnus, elles peuvent annihiler les chances d'amélioration ou de guérison des personnes malades", ajoute le document qui ne mentionne explicitement aucune pratique particulière. Le ministère rappelle toutefois que la médecine conventionnelle "s'appuie sur des traitements ayant obtenu une validation scientifique soit par des essais cliniques, soit parce que ces traitements bénéficient d'un consensus professionnel fort obtenu après plusieurs années avec l'accord et l'expérience de la majorité des professionnels de la discipline concernée."
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