Lancée en 2017, la plateforme Qare compte aujourd'hui 300 médecins utilisateurs. Elle en vise 15 000 à l'horizon 2020. La société vient pour cela de lever 20 millions d'euros auprès de Kamet Ventures, le fonds d'investissement de l'assureur Axa, qui devient son actionnaire majoritaire. Concurrencée par LIVI et Doctolib, la start-up a sorti les grands moyens : elle a créé une "Qare academy", pour apprendre aux médecins à se servir de la télémédecine et mise sur la sécurisation et la traçabilité des données. "Les professionnels de santé échangent souvent avec leurs patients par mail ou par téléphone, Qare leur permet de le faire de manière structurée et, accessoirement, d'être rémunérés pour cela", explique aux Echos le Dr Alexandre Maisonneuve, cofondateur et directeur médical de Qare. Et ce, moyennant un abonnement mensuel de 75 euros. Qare offre par ailleurs aux médecins la possibilité de réserver des plages horaires à la téléconsultation, contre un prélèvement de 20% de leurs honoraires. Un modèle mis à mal par les conditions de remboursement des actes, qui doivent s'inscrire dans le parcours de soins.
En octobre dernier, la société avait été mise en demeure par l'Ordre des médecins. En cause : ses campagnes publicitaires, proposant aux patients d'accéder à des médecins en illimité 7 jours sur 7 pour 29 euros par mois, "satisfaits ou remboursés". Qare avait concédé des maladresses de communication. [avec Les Echos]
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