C'est l'une des mesures du plan "Ma santé 2022" présenté hier par Emmanuel Macron et Agnès Buzyn. Le concours d'entrée sera également supprimé et l'exercice mixte facilité.
"Les postes les plus prestigieux ne sont plus pourvus à l’hôpital, il faut répondre à ce constat", a déploré Emmanuel Macron lors de son discours de présentation de la stratégie nationale de transformation du système de santé ("Ma santé 2022"), mardi 18 septembre. Alors que 19.000 postes de praticiens hospitaliers étaient statutairement vacants au 1er janvier, le Gouvernement veut "soutenir" les carrières. A l'horizon 2020, un statut unique de praticien sera créé et la possibilité d'exercer à temps non complet sera ouverte afin de faciliter l'exercice mixte. L'entrée dans la carrière sera simplifiée avec la suppression du concours d'entrée. La diversité des missions (activité hospitalière et activité libérale intra ou extra-hospitalière, valences non cliniques) sera reconnue dans les obligations de service. Le ministère compte également simplifier les conditions de recours à l'emploi contractuel avec la création d'un contrat unique "apportant souplesse et réactivité" pour certains recrutements permettant de renforcer les liens ville hôpital.
Articles associés
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus