Vaccin d’AstraZeneca : pas de nouveau cas de thrombose signalé en France
Entre le 26 mars et le 1er avril, “aucun nouveau cas de thrombose des grosses veines de localisation atypique associé à une thrombopénie et/ou à des troubles de coagulation n'a été déclaré”, assure l’ANSM dans son dernier rapport de pharmacovigilance diffusé ce vendredi 9 avril. De fait, le bilan s’élève toujours à 12 cas de thromboses, dont 4 décès, sur près de 2,5 millions d’injections avec AstraZeneca depuis le début de la campagne de vaccination. Jeudi dernier, l’agence européenne du médicament a confirmé l’existence d'un lien possible entre le vaccin et “de très rares cas” de thromboses inhabituelles associées à des thrombopénies, survenant dans les deux semaines suivant la vaccination. Cependant, elle n’a pas pu établir de facteur de risque spécifique. L’EMA a cependant confirmé que la balance bénéfice/risque du vaccin d’AstraZeneca restait très largement en faveur de son utilisation.
Aucun “cas de syndrome de fuites capillaires” n’a par ailleurs été identifié au 1er avril en France, alors que l’agence européenne du médicament (EMA) a indiqué vendredi enquêter sur d'éventuels liens entre le vaccin et des cas de problèmes vasculaires. En effet, l’EMA a détecté 5 cas d’un syndrome de fuites capillaires, “caractérisé par la fuite de liquide des vaisseaux sanguins, causant le gonflement des tissus et une chute dans la pression sanguine”. Toutefois, le comité de suivi de l’ANSM a identifié deux signaux potentiels, “suite à des cas de réactivation virale (zona et herpès) ainsi que des cas de saignements, principalement du nez, et des hématomes”. “Ces événements feront l'objet d'une surveillance particulière”, peut-on lire dans le rapport hebdomadaire de l’ANSM. [avec AFP]
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