Vaccins obligatoires : une quarantaine de sociétés de médecine en guerre contre le "complotisme"

12/10/2017 Par Aveline Marques
Santé publique

Pédiatres, pharmaciens, gynécologues, infirmières... Une quarantaine de sociétés savantes et de syndicats médicaux apportent publiquement leur soutien au Gouvernement, alors que le projet d'extension du nombre de vaccins obligatoires pour les enfants était présenté hier en Conseil des ministres.

"Les sociétés signataires apportent leur appui à l'action du gouvernement en faveur de la vaccination et s'engagent à l'accompagner à toutes les étapes de sa mise en place", écrivent-elles mercredi dans un communiqué, en estimant que "les onze vaccins de l'enfant qui deviendront obligatoires le 1er janvier 2018 sont indispensables". "Ils ne sont pas nouveaux (…) 70 à 90% des enfants étaient déjà vaccinés, mais c'est insuffisant", poursuivent-elles. "Le déni des avantages, les rumeurs et allégations sur de prétendus effets secondaires graves de la vaccination, les fausses informations, le 'complotisme' ont envahi les réseaux sociaux et certains médias, influençant négativement la population", poursuivent les sociétés signataires. Elles souhaitent que l'augmentation du nombre de vaccins obligatoires pour les enfants "s'accompagne d'efforts sans précédent en termes de communication, de pédagogie et de formation" et d'une "mise à disposition sans faille des vaccins", alors que des difficultés d'approvisionnement touchent régulièrement certains d'entre eux.  

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  Les signataires espèrent enfin "que l'action du gouvernement cible également la vaccination des adolescents, en particulier pour le vaccin contre les infections à papillomavirus, ainsi que la vaccination autour de la grossesse et autour des personnes fragiles et vulnérables". Parmi les signataires, figurent les Académies nationales de médecine et de pharmacie, l'Institut Pasteur, le Collège national des gynécologues et obstétriciens, ou encore la Confédération des Syndicats Médicaux Français (CSMF). [avec AFP]

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

François Pl

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Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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