Véran a "des bonnes raisons d'espérer" que le vaccin empêche aussi la transmission du virus
"Les premières observations dans certains pays dans lesquels il y a eu un certain nombre de personnes déjà vaccinées tendent à montrer -les scientifiques de ces pays aussi le disent- qu'il y aurait moins de transmission du virus" que dans le reste de la population, a-t-il indiqué au cours d'une conférence de presse de plusieurs ministres. "On met des guillemets tant que tout n'est pas écrit dans le marbre de la science, mais on a des bonnes raisons d'espérer", a ajouté Olivier Véran.
Les vaccins contre le Covid-19 développés par Pfizer/BioNTech et Moderna ont été autorisés sur la base de leur efficacité pour empêcher de développer les symptômes de la maladie. Il y a, en revanche, encore une incertitude sur le fait que les personnes vaccinées puissent être porteuses du virus de façon asymptomatique et le transmettre.
"Par ailleurs, des données publiées dans le cas du vaccin Moderna, mais dont le mécanisme est le même que celui de Pfizer, tendent à montrer qu'effectivement il y aurait une réduction des contaminations", a également rappelé Olivier Véran, en référence aux données rendues publiques mi-décembre par la biotech américaine.
Au-delà du niveau de protection contre la maladie, "la deuxième chose très intéressante est la protection contre l'infection" elle-même, qui serait de l'ordre de 60% à 65%, et pourrait être plus élevée après la deuxième dose, avait commenté Moncef Slaoui, chef scientifique de l'opération Warp Speed du Gouvernement Trump.
[Avec AFP]
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