Dans le cadre de l’examen du projet de loi bioéthique, les députés ont voté la suppression de toute discrimination des personnes homosexuelles qui souhaitent donner leur sang. La période d'abstinence d'un an a donc été réduite à 4 mois, le ministère de la Santé ayant présenté la réduction de cette période comme "une première étape" en décembre dernier. L’objectif est ainsi d’aligner les conditions du don pour les homosexuels sur celles des hétérosexuels à “l’horizon 2022”. "Les critères de sélection du donneur ne peuvent être fondés sur le sexe du ou des partenaires avec lesquels il aurait entretenu des relations sexuelles", ont inscrit les députés via un amendement du corapporteur Hervé Saulignac (PS), cosigné par une centaine d'élus principalement de gauche.
ll faut étendre le droit commun aux couples de #femmes comme les couples hétérosexuels :
présomption de comaternité pour la conjointe de celle qui accouche
si non mariées, établissement de la filiation par consentement au don.
#PJLBioethique #Filiation #PMA pic.twitter.com/tnR6zDq8DM— Guillaume Chiche (@GuillaumeChiche) July 1, 2020
Les députés ont aussi adopté un amendement MoDem autorisant le don de gamètes dirigé entre deux femmes au sein d'un même couple, si l'une d'elle souffre d'infertilité. [avec AFP]
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