Vaccin d'AstraZeneca : 9 nouveaux cas de thromboses et 4 décès supplémentaires
Neuf nouveaux cas de thromboses atypiques ont été signalés en France entre le 2 et le 8 avril, indique l’Agence nationale du médicament dans son dernier rapport de pharmacovigilance. Quatre décès supplémentaires ont aussi été enregistrés. Alors que le vaccin d’AstraZeneca peine à se faire adopter par les Français éligibles, l’Agence nationale de sûreté du médicaments (ANSM) annonce que 9 nouveaux cas de thromboses de localisation atypique ont été signalés entre le 2 et le 8 avril. Dans cette même période, deux cas de coagulations intravasculaires disséminées (CIVD) ont été également détectés. Au total depuis le début de la vaccination avec ce produit, 21 cas de thromboses veineuses cérébrales et/ou des thromboses digestives et 2 cas de troubles de la coagulation associés au vaccin d’AstraZeneca sont ainsi survenus en France, précise l’agence sanitaire. Quatre décès supplémentaires ont été communiqués, ce qui porte le nombre de décès à 8. Au total, 2 725 089 injections ont été réalisées avec ce vaccin au 8 avril.
Profil différent Les 9 nouveaux cas de thromboses “concernent des personnes qui présentent un profil différent de celui des précédentes périodes”, révèle l’ANSM dans son dernier rapport de pharmacovigilance, publié vendredi 16 avril. Il s’agit de 4 femmes et 5 hommes, “plus âgés (âge moyen de 62 ans), qui ont présenté davantage de thromboses digestives”. Des éléments qui seront partagés à l’Agence européenne du médicament (EMA) dans le cadre de l'évaluation européenne des évènements thromboemboliques. “Un nouveau courrier européen d'information a été envoyé aux professionnels de santé”, précise l’ANSM dans un communiqué. Par ailleurs, deux signaux potentiels ont également été identifiés suite à cinq nouveaux cas de paralysie faciale, qui s’ajoutent aux 10 précédents, et à 3 nouveaux cas de polyradiculonévrite aiguë (dont le syndrome de Guillain-Barré), qui s’ajoutent aux deux cas du précédent rapport. Des événements qui feront également l'objet “d'une surveillance particulière”, assure l’ANSM.
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