L’organisation internationale de police criminelle Interpol a envoyé, ce mercredi 2 décembre, une note d’avertissement à ses 194 pays membres, dans laquelle elle les appelle à se préparer à des actions du crime organisé ciblant les vaccins contre le Covid-19. Contrefaçons, vols, publicité illégale des vaccins contre le Covid, mais aussi contre la grippe… Dans une notice orange d’alerte sécurité, Interpol a tenu à prévenir ses 194 pays membres des multiples actions que le crime organisé pourrait mener. Indiquant que la pandémie ayant déjà donné lieu à une “activité criminelle opportuniste et prédatrice sans précédent", l’organisation internationale de police criminelle annonce par ailleurs qu’elle a d’ores et déjà constaté “la publicité, la vente et l'administration de faux vaccins”.
BREAKING: INTERPOL has issued a global alert to law enforcement across its 194 member countries warning them to prepare for organized crime networks targeting #COVID19 vaccines, both physically and online.
Details: https://t.co/okGpgNJpIy pic.twitter.com/LSKoEb2LHC— INTERPOL (@INTERPOL_HQ) December 2, 2020
“Alors qu'un certain nombre de vaccins contre le Covid-19 se rapprochent de l'approbation et de la distribution mondiale, il sera essentiel de garantir la sécurité de la chaîne d'approvisionnement et d'identifier les sites Internet illicites vendant des produits contrefaits”, alerte Interpol qui appelle les forces de l’ordre et les agences sanitaires à coopérer pour “garantir la sécurité de tous”.
Alerte sur les tests de dépistage “Les réseaux criminels cibleront également le grand public via de faux sites Internet [...], ce qui pourrait poser un risque important pour leur santé, voire leur vie”, prévient Jürgen Stock, Secrétaire général d'Interpol dans cette note qui met en garde également sur le risque de circulation de faux tests de dépistage du virus. Par ailleurs, l'unité de cybercriminalité d’Interpol a annoncé avoir identifié 3.000 sites Internet, associés à des pharmacies en ligne, soupçonnés de vendre des médicaments et des dispositifs médicaux illégaux. Parmi ces 3.000 sites, “environ 1.700 contenaient des cybermenaces, en particulier des logiciels malveillants d’hameçonnage et de spam”. Interpol appelle ainsi le grand public à faire preuve de vigilance face aux “offres qui semblent trop belles pour être vraies”.
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