Le 19 mai, l’université japonaise de Juntedo, à Tokyo, a été condamnée à indemniser plusieurs plaignantes qui accusaient la faculté d’avoir durci l’examen d’entrée aux études de médecine pour les femmes. Une décision prise par cette dernière “afin de réduire l’écart avec les étudiants de sexe masculin” mais également parce que la direction de la faculté a estimé qu’elles ont “des capacités de communication supérieures” et disposent “d'un avantage par rapport aux hommes pour les entretiens oraux”. Si l’universitaire Juntedo n’a pas souhaité faire de commentaires, elle a été condamnée au total à une amende de huit millions de yens, soit 59.000 euros.
Cette affaire n’est pas un cas isolé. Il y a quatre ans, l’université avait déjà été pointée du doigt pour avoir falsifié les notes des candidates féminines aux études de médecine, pour que leur proportion “reste autour de 30%”, rappelle Madame Figaro. Le journal précise également que le comité de sélection avait justifié cette décision par le fait que les femmes allaient souvent quitter leur poste pour se marier et avoir des enfants. [avec Madame Figaro]
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