Vaccination : l'Ordre des médecins déplore "un manque de culture vaccinale en France"
Alors l’épidémie de grippe se situe toujours à un niveau d’intensité élevé dans toutes les classes d’âge, et qu’un pic est attendu entre fin janvier et début février, le Conseil national de l'Ordre des médecins déplore le faible taux de vaccination des Français, dans un contexte où la désinformation véhiculée par les réseaux sociaux "joue un rôle particulièrement néfaste".
"Au cours de la première semaine de janvier 2025, 79% des personnes hospitalisées en réanimation pour des complications liées à la grippe n’étaient pas vaccinées", comptabilise le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom), dans un communiqué diffusé ce mardi. "Les conséquences sur les hôpitaux deviennent alarmantes : des services surchargés, des complications évitables, et une pression croissante sur le système de santé", déplore l'Ordre, qui s'inquiète de "l'insuffisante couverture vaccinale".
"Les enseignements de la pandémie Covid-19 ne sont hélas pas suivis d’effets à long terme"
En cause selon le Cnom, "une dé-responsabilisation progressive des citoyens, ainsi qu’un manque de culture vaccinale en France". Les réseaux sociaux jouent également "un rôle néfaste" dans la "désinformation" sur les sujets santé. "Les enseignements de la pandémie Covid-19 ne sont hélas pas suivis d’effets à long terme", pointe l'Ordre.
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L'institution regrette la multiplication des acteurs habilités à vacciner qui "ne répond pas au problème de fond : un manque de coordination entre les vaccinateurs et une campagne vaccinale trop timide depuis le 15 octobre". L'Ordre appelle à renforcer la pédagogie, ainsi que le "rôle pivot du médecin traitant dans le parcours vaccinal" pour "recréer un lien de confiance et de responsabilité, plus que jamais nécessaire".
"Le Conseil national de l’Ordre des médecins appelle ainsi les patients et les soignants à considérer l’importance de la vaccination contre la grippe, particulièrement sévère cette année, afin de garantir un taux de protection plus élevé dans la population française", conclut le communiqué.
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