Visage griffé, cheveux arrachés, côte cassée...Un généraliste de SOS médecins agressé par une maman en colère

08/01/2021 Par Louise Claereboudt
Violence
Lors d’une intervention dans le quartier de Bois-du-Château, à Lorient, un généraliste de SOS médecins, appelé pour une enfant malade, a été violemment agressé par la mère de l’enfant. Jugée jeudi, elle a indiqué avoir perdu son sang-froid, voyant le praticien partir sans délivrer d’ordonnance.

L’agression a eu lieu il y a un peu plus d’un an, le 14 décembre 2019. La mère d’une fillette de 18 mois fiévreuse depuis la veille appelle SOS médecins, son médecin traitant étant indisponible en raison d’une grève, rapporte le quotidien Ouest France. Un médecin de SOS Médecins se rend alors au domicile de la jeune patiente situé dans le quartier de Bois-du-Château, à Lorient. Au cours de l’examen médical, la petite fille se débat. Le généraliste demande à la mère de famille, âgée de 34 ans, de mieux tenir l’enfant afin qu’il puisse l’examiner sereinement. “Stressée”, la maman ne parvient pas à contrôler sa fille et s’énerve. Le ton monte entre le praticien et elle. Au bout de plusieurs minutes, le soignant se décide à mettre fin à la consultation, ne parvenant pas à établir un diagnostic. Il écarte toutefois tout signe de gravité et propose de faire intervenir un autre médecin. Alors qu’il s’apprête à quitter le domicile, la mère de famille lui barre la route, se met à le rouer de coups, lui tirant notamment les cheveux, le griffant, tandis que le médecin appelle au secours, précise Ouest-France. La jeune femme finit par jeter dehors le soignant ainsi que son matériel. Une ITT de huit jours est accordée au médecin qui présente une fracture d’une côte et de “multiples lésions” sur le visage et les mains, précise le Télégramme. Devant le tribunal de Lorient, la mère, qui comparaissait hier, a reconnu avoir “perdu son sang-froid parce qu’il partait sans avoir fait d’ordonnance” mais ne s’est pas excusée. Le procureur de la République a requis six mois de prison assortis d’un sursis probatoire pendant deux ans. La décision sera rendue le 14 janvier.   [avec le Télégramme et Ouest-France]

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

François Pl

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Non

Toute "tracasserie administrative" ajoutée ne fera que dissuader de s'installer dans les zones peu desservies (et moins rentables)... Lire plus

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