“Il sera inacceptable de ne pas toucher un centime pour les consultations que nous ferons” dans le cadre de la quatrième année a annoncé Raphaël Presneau, président de l’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes en médecine générale à l’occasion du 23ème congrès du syndicat, à Lyon. Consacrant un “flash actu’” sur le sujet, le représentant de la structure a détaillé ce que les membres de la ‘mission flash’, lancée par le ministre de la Santé en septembre dernier, lui ont proposé en termes de rémunération.
Le statut des internes devrait être mixte, avec une part fixe et une part variable. “La mission a d’ores et déjà annoncé qu’elle défend un statut avec une rémunération à l’acte”, a-t-il prévenu, rappelant au passage que le syndicat souhaite mettre en place un statut spécial de “Docteur junior ambulatoire”. Dans un premier temps, ce qui a donc été proposé par la mission, c’est que les internes touchent le montant de la rémunération fixe des Docteurs juniors, soit 1850 euros nets. Les primes auxquels ont droit les Docteurs juniors seraient supprimées, au profit d’une “part variable”, à l’acte. “Ils ont proposé une rétrocession à hauteur de 30%”, a complété Raphaël Presenau.
Pour un interne qui effectue 20 consultations par jour sur quatre jours, l’Isnar-IMG calcule donc un salaire net mensuel de 3200 euros. “Attention, c’est une orientation suggérée au ministère par la mission quatrième année”, nuance toutefois Raphaël Presneau. “C’est bien le ministre qui aura le dernier mot.”
Les annonces du ministère sont attendues dans les prochains jours.
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