Près de deux ans après l’instauration de l'obligation vaccinale pour les professionnels et étudiants en santé, un nouveau décret publié le 1er juin au Journal officiel permet aux étudiants paramédicaux et élèves de certaines professions en lien avec la santé, dont la formation a été suspendue pour non respect de la loi, de demander leur réintégration.
Au total, 25 formations sont concernées, dont la moitié de formations paramédicales : aide-soignant ; assistant de régulation médicale ; infirmière, infirmière anesthésiste et infirmière de bloc opératoire, IPA ; masseur-kinésithérapeute ; ambulancier ; manipulateur d'électroradiologie médicale, d'imagerie médicale et radiologie thérapeutique ; préparateur en pharmacie et préparateur en pharmacie hospitalière ; pédicure-podologue ; chiropracteur ; ostéopathe ; psychologue ; psychothérapeute ; ergothérapeute ; assistant dentaire ; physicien médical ; puéricultrice ; auxiliaire de puériculture ; psychomotricien ; orthophoniste ; orthoptiste ; technicien de laboratoire médical ; audioprothésiste ; opticien ; prothésiste et orthésiste ; diététicien.
Ces étudiants vont pouvoir déposer leur demande de réintégration ou d'admission en formation auprès du directeur de leur école, de leur institut ou de leur président de l'université jusqu'au 15 juillet 2023, précise le décret. Passé cette date, il ne leur sera plus possible d’être réadmis. Il conviendra ensuite aux établissements de déterminer les modalités de reprise de formation.
Malgré les près de deux ans de pause dans leur cursus, les futurs professionnels peuvent conserver le bénéfice de la sélection ainsi que des notes obtenues antérieurement à la crise sanitaire. Pour les étudiants kinés, aides-soignants, infirmières, ambulanciers, auxiliaire de puériculture, pédicure-podologues, ergothérapeutes, manipulateurs d'électroradiologie médicale et techniciens de laboratoire médical, il est possible de demander à différer la reprise, à condition de faire une demande d’interruption de formation.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus