« L’enregistrement de la toux nocturne semble être un bon indicateur de la détérioration d’un asthme », a souligné le Dr Frank Rassouli (Hôpital cantonal de Saint-Gall, Suisse). Une corrélation étroite a, en effet, été relevée entre augmentation de la toux nocturne durant une semaine et accroissement des symptômes d’asthme. Pour une augmentation de 100 épisodes de toux par semaine, on observait une diminution de 0,56 point du score ACT de contrôle de l’asthme cette même semaine et une diminution de 0,24 point la semaine suivante (p = 0,024). Les pneumologues suisses espèrent, grâce à cette méthode, intervenir plus rapidement pour éviter une aggravation de l’asthme. Ils devraient aussi proposer cette application à des patients avec une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Le Pr Thierry Troosters (Université catholique de Louvain, Belgique), qui préside l’ERS, a mis en avant le potentiel de ce type d’outil, « facilement accessible, dans des maladies comme l’asthme qui affectent des millions de patients en Europe ». « La santé connectée est de plus en plus utilisée dans les maladies respiratoires et fait l’objet d’essais cliniques de plus en plus nombreux. Un groupe s’y consacre d’ailleurs au sein de l’ERS », a-t-il précisé.
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