Covid : les tests antigéniques rapides officiellement autorisés

17/09/2020 Par Marielle Ammouche
Infectiologie
Les tests rapides de diagnostique du Sars-CoV-2 sont officiellement autorisés. Ils pourront être utilisés dans le cadre d’opérations de dépistage en population générale, mais pas pour les personnes symptomatiques ou les cas contacts, selon un arrêté publié mercredi au Journal Officiel. Ils devraient permettre de réduire les délais d’attente des résultats, dans les laboratoires d’analyses, actuellement sous pression.

« Des opérations collectives de dépistage par des tests rapides nasopharyngés d'orientation diagnostique antigéniques peuvent être autorisées par le ministre chargé de la Santé, sur proposition des directeurs généraux des agences régionales de santé intéressés, (...) afin notamment de décharger les laboratoires de biologie médicale de certaines patientèles et d'améliorer les délais de transmission des résultats des tests RT-PCR », le test de référence actuel, indique le texte de l'arrêté. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait déclaré le 9 septembre que ces tests allaient être déployés dans les jours suivants à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Les tests antigéniques sont eux aussi réalisés à partir de prélèvements naso-pharyngé, par écouvillon. Mais contrairement au test RT-PCR qui nécessite une analyse en laboratoire, pour détecter le matériel génétique du coronavirus, le test antigénique repère des protéines du virus en « 15 à 20 minutes », avait souligné le ministre. Il s'agit d'un « élément d'orientation diagnostique n'ayant pas vocation à se substituer au diagnostic réalisé par (...) RT-PCR », précise l'arrêté. En effet, le test antigénique ne se suffit pas à lui-même. En cas de positivité, il doit être confirmé par une RT-PCR. Le même arrêté ajoute par ailleurs les masseurs-kinésithérapeutes à la liste des professionnels de santé autorisés à réaliser les prélèvements naso-pharyngés, « lorsque les laboratoires de biologie médicale ne disposent pas du nombre de personnels nécessaire » et après « avoir suivi une formation spécifique à la réalisation de l'examen ».

Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?

Stéphanie Beaujouan

Stéphanie Beaujouan

Non

Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus

2 débatteurs en ligne2 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Enquête Hôpital
Pourquoi le statut de PU-PH ne fait plus rêver les médecins
14/11/2024
9
La Revue du Praticien
Diabétologie
HbA1c : attention aux pièges !
06/12/2024
0
Concours pluripro
CPTS
Les CPTS, un "échec" à 1,5 milliard d'euros, calcule un syndicat de médecins dans un rapport à charge
27/11/2024
12
Podcast Histoire
"Elle aurait fait marcher un régiment" : écoutez l’histoire de Nicole Girard-Mangin, seule médecin française...
11/11/2024
0
Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Portrait
"On a parfois l’impression d’être moins écoutés que les étudiants en médecine" : les confidences du Doyen des...
23/10/2024
6