« Des opérations collectives de dépistage par des tests rapides nasopharyngés d'orientation diagnostique antigéniques peuvent être autorisées par le ministre chargé de la Santé, sur proposition des directeurs généraux des agences régionales de santé intéressés, (...) afin notamment de décharger les laboratoires de biologie médicale de certaines patientèles et d'améliorer les délais de transmission des résultats des tests RT-PCR », le test de référence actuel, indique le texte de l'arrêté. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait déclaré le 9 septembre que ces tests allaient être déployés dans les jours suivants à l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Les tests antigéniques sont eux aussi réalisés à partir de prélèvements naso-pharyngé, par écouvillon. Mais contrairement au test RT-PCR qui nécessite une analyse en laboratoire, pour détecter le matériel génétique du coronavirus, le test antigénique repère des protéines du virus en « 15 à 20 minutes », avait souligné le ministre. Il s'agit d'un « élément d'orientation diagnostique n'ayant pas vocation à se substituer au diagnostic réalisé par (...) RT-PCR », précise l'arrêté. En effet, le test antigénique ne se suffit pas à lui-même. En cas de positivité, il doit être confirmé par une RT-PCR. Le même arrêté ajoute par ailleurs les masseurs-kinésithérapeutes à la liste des professionnels de santé autorisés à réaliser les prélèvements naso-pharyngés, « lorsque les laboratoires de biologie médicale ne disposent pas du nombre de personnels nécessaire » et après « avoir suivi une formation spécifique à la réalisation de l'examen ».
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus