Cela fait suite à la décision de suspension de l’autorisation de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui a eu connaissance de résultats négatifs d’une étude antérieure non portée initialement à sa connaissance, ni à celle de l’AP-HP, dans le cadre de l’autorisation de cet essai clinique. Cette étude, réalisée en 2011 sur des porcs, montraient, en effet, une létalité de 100% chez les animaux ayant reçu la solution testée. L’AP-HP a donc décidé de ne plus être promoteur de l’essai clinique de phase 1 visant à évaluer ce produit de la société bretonne Hémarina M101. L’essai Monaco n’avait pas encore débuté et aucun patient n’a donc reçu ce produit expérimental. L'AP-HP avait annoncé samedi dernier le lancement de cet essai, qui avait reçu l'autorisation de l'ANSM le 27 mars et le feu vert d'un comité de protection des personnes le 3 avril. Dix patients en état très grave, hospitalisés avec un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) dans les services de réanimation de l'Hôpital européen Georges-Pompidou et de la Pitié-Salpêtrière, devaient se voir administrer ce produit pour évaluer s'il était bien toléré et s'il permettait d'améliorer leur oxygénation.
Redoutez-vous le rétablissement de l'obligation de participation à la permanence des soins ambulatoires?

Michel Rivoal
Non
1) Une statistique. Environs 60 000 généralistes libéraux en France pour 101 départements donc 600 par département. Une dizaine de... Lire plus
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