Il y a eu 8 553 admissions pour acidocétose au cours de la première vague, 8 729 au cours de la période suivant la première vague et 10 235 au cours de la seconde vague. En comparaison avec les années précédant la pandémie, les admissions pour acidocétose diabétique étaient supérieures de 6 % (IC 95 % = 4 – 9 ; p < 0.0001) au cours de la première vague, de 6 % (3 – 8 ; p < 0.0001) dans la période suivant la première vague et de 7 % (4 – 9 ; p < 0.0001) au cours de la deuxième vague. Lors de la première vague, les admissions pour acidocétose diabétique ont diminué de 19 % (16 – 21) chez ceux qui avaient un diabète de type 1 préexistant connu, ont augmenté de 41 % (35 – 47) chez ceux qui avaient un diabète de type 2 préexistant et ont augmenté de 57 % (48 – 66) chez ceux dont le diabète n’était pas connu. En comparaison avec la période pré-pandémie, les admissions pour acidocétose diabétique chez les diabétiques de type 2 étaient aussi fréquentes chez les sujets les plus âgés et chez les hommes mais étaient supérieures dans les ethnies non Blanches au cours de la première vague. L’augmentation des admissions pour acidocétose révélatrice est survenue dans tous les groupes d’âge mais était significativement plus fréquente chez les hommes et chez les ethnies non Blanches. Au cours de la phase suivant la première vague, les admissions pour acidocétose ne sont pas redescendues au niveau qu’elles avaient avant la pandémie : les admissions pour acidocétose étaient de 14 % (11 -17) inférieures chez les patients diabétiques de type 1, de 30 % supérieures (24 – 36) chez les patients diabétiques de type 2 et de 56 % supérieures chez les patients dont l’acidocétose était révélatrice. Au cours de la deuxième vague, les admissions pour acidocétose étaient de 25 % (22 – 27) inférieures chez les patients diabétiques de type 1, de 50 % supérieures chez les patients diabétiques de type 2 (44 – 56) et de 61 % supérieures chez les patients pour lesquels l’acidocétose était l’occasion de découvrir le diabète. En conclusion, ces résultats confirment les différences dans les nombres et les caractéristiques des sujets ayant présenté une acidocétose au cours de la pandémie de COVID-19 en comparaison des 3 années précédentes. Cela justifie une attention plus particulière sur les facteurs de risque de survenue d’une acidocétose chez les patients diabétiques de type 2 et une vigilance chez les patients dont le diagnostic a été fait à l’occasion d’une acidocétose au cours de la pandémie de COVID-19 si l’on veut diminuer l’impact de l’acidocétose.
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