Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) ou les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ne doivent jamais être utilisés aux 2ème et 3ème trimestre de la grossesse et sont déconseillés au 1er trimestre, rappelle l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) dans un point d’information publié le 18 octobre.
En effet, malgré ces recommandations, "des femmes enceintes continuent d’être exposées en cours de grossesse, ce qui peut avoir des conséquences graves, voire fatales, pour le fœtus ou le nouveau-né", souligne l’Ansm. Les risques sont, en cas d’exposition au 2èmes et 3ème trimestres : une atteinte de la fonction rénale avec oligoamnios voire anamnios, pouvant entrainer un retard d’ossification de la voute du crâne, et une mort fœtale. À la naissance, le nouveau-né peut développer une insuffisance rénale irréversible, une hypotension, une hyperkaliémie. Les risques au 1er trimestre (malformations congénitales, en particulier cardiaques) n’ont pas été confirmées dans les études, mais le doute persiste. En conséquence, "les femmes en âge de procréer traitées par IEC ou ARA II doivent être informées de ces risques et de la nécessité de planifier leur grossesse afin de pouvoir modifier leur traitement avant la grossesse". Et en cas de projet de grossesse ou de grossesse déjà débutée, le traitement par IEC ou ARA II doit être arrêté et si nécessaire relayé par une alternative thérapeutique compatible avec la grossesse, précise l’agence du médicament.
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