Macroprogestatifs et risque de méningiome : les gynécologues médicaux réagissent
Il regrette, en effet, que ces préconisations aient été décidées sans leur avis, et « communiquées à la presse grand public […] avant toute lettre d’information aux professionnels de santé ». Cette diffusion grand public « non encadrée d’information place les professionnels de santé dans une position difficile vis à vis de leurs patientes en quête d’information dans un contexte épidémiologique difficile de surcharge de travail post confinement, et risque d’aboutir à des arrêts préjudiciables des traitements par les patiente » affirment les spécialistes. Ils tiennent à souligner que le comité scientifique de l’ANSM s’est prononcé pour maintien de la commercialisation de ces médicaments en France au regard de leur intérêt thérapeutique dans certaines indications ; et que « l’arrêt de commercialisation par les laboratoires du Lutéran et de la Surgestone est secondaire à des raisons économiques et non lié à la dangerosité ». Par ailleurs, la balance bénéfice risque de ces traitements doit être réévaluée au cas par cas de entre les patientes et leur médecin avec éventuelle prescription d’IRM cérébrale. En outre, le comité scientifique préconise que ces recommandations soient discutées à l’occasion de la concertation avec les professionnels de santé et les patientes. « Il est indispensable que les professionnels de santé, seuls capables d’évaluer cette balance bénéfice/risque vis à vis de leurs patientes soient les premiers informés et d’éviter ces effets d’annonce préjudiciables à la santé des femmes » conclut la SGM.
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