L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) interpelle sur le risque d’effets indésirables "rares mais graves" associés à l’utilisation de vasoconstricteurs dans le cadre d’une rhinite. Pour cela, elle met en place de nouvelles mesures d’information pour limiter ces risques. Les médicaments concernés contiennent de la pseudoéphédrine, existent sous forme de comprimés, et sont accessibles sans ordonnance. Ils peuvent être à l’origine d'effets indésirables, en particulier cardiovasculaires et neurologiques (IDM, AVC…), liés à un mésusage. "Il s'agit majoritairement d'une utilisation prolongée au-delà de 5 jours, ou d'une association entre vasoconstricteurs administrés par voie orale et par voie nasale, ou encore du non-respect des contre-indications figurant dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) et la notice", précise ainsi l’ANSM. Dans ce contexte, l’agence du médicament a décidé de renforcer les mesures d’information, en complément des indications des notices. Elle propose, en particulier, la mise en place d’une fiche d'aide à la dispensation des vasoconstricteurs par voie orale pour les pharmaciens d’officine. Ce document, qui vise à rappeler les contre-indications de délivrance de ces médicaments, devrait être élaboré et diffusé courant janvier aux pharmaciens d'officine. Par ailleurs, une fiche d'information présentant les recommandations de bon usage des vasoconstricteurs, leurs risques ainsi que les conseils en cas de rhume, serait également remise aux patients par les pharmaciens lors de la délivrance.
Ces propositions d’actions sont actuellement mises en concertation auprès des acteurs. Et une phase contradictoire vient d'être initiée par l'ANSM auprès des laboratoires concernés.
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