Dans un contexte de détournement de l’utilisation d’Ozempic, les autorités de santé ont mené une étude en vie réelle visant à mieux connaitre les patients à qui ce traitement était prescrit, ainsi que les modalités de sa mise en route. Cette analyse donc a été menée par le groupement d’intérêt scientifique en épidémiologie des produits de santé ANSM-Cnam, Epi-Phare ; et les auteurs ont utilisé la base des médicaments en accès précoce d’Epi-Phare, chainée au Système national des données de santé (SNDS). Au total, 7 048 patients qui ont bénéficié de Wegovy pendant sa période d’accès précoce, ont été inclus. Les analyses ont alors montré que la majorité des patients sous Wegovy étaient des femmes (65%), et que l’âge moyen était de 48,5 ans. La très grande majorité (81,5%) avaient effectivement un IMC supérieur à 40 kg/m² ; et 81% présentaient au moins une comorbidité liée au poids. Les auteurs ont observé, par ailleurs, des disparités dans les schémas de mise en place du traitement. Ainsi, 69,2% avaient reçu le traitement avec une escalade des doses, comme recommandée ; mais 13,6% ont reçu le traitement avec des doses d’emblée élevées. Il s’agissait cependant généralement de patients diabétiques et ayant déjà reçu d’autre analogue du GLP-1. En outre, 17,2% ont interrompu le traitement précocement. Les analyses se poursuivent mieux connaitre, sur le long terme, le profil de ces patients sous Wegovy, et les éventuels risques associés à ce traitement.
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