Cet homme porteur du virus du sida est en rémission depuis plus d'un an. Mais à la différence des patients dits « de Berlin » et « de Londres », il n’a pas bénéficié d'une greffe de moelle osseuse, mais uniquement de plusieurs traitements antiviraux. L’étude a porté en réalité sur 5 patients qui ont reçu un ensemble de traitements antiviraux intensifié, avec notamment le maraviroc et le dolutégravir, sur une durée totale de 48 semaines. Les données présentées au congrès par Ricardo Diaz (Université de Sao Paulo) ont révélé que l'une des cinq personnes recevant ce schéma thérapeutique, un homme brésilien de 34 ans diagnostiqué avec le VIH en 2012, a maintenu une rémission à long terme du VIH. Ainsi, au bout de 57 semaines après l'interruption du traitement, il présentait toujours une charge virale et une sérologie négatives.
Ricardo Diaz, estime que le patient peut être considéré comme guéri de la maladie. « L'important pour moi est d'avoir un patient qui était sous traitement et qui contrôle désormais le virus sans traitement », explique-t-il à l'AFP. Ce spécialiste reste cependant prudent, affirmant que « les résultats sont passionnants mais préliminaires et que d'autres analyses sur la culture virale et le profil et la détection séquentielle des anticorps anti-VIH sont en cours ».
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