Mort d'un bébé nourri uniquement au lait végétal : du sursis pour les parents
Lucas est mort en 2014 à l'âge de 7 mois. Il ne pesait que 4,3 kilos et souffrait de déshydratation et de malnutrition. Ses parents viennent d'être condamnés.
Persuadés que leur bébé était intolérant au lactose, les parents du petit Lucas ne le nourrissaient qu'au lait végétal. Il est décédé de malnutrition et de déshydratation à l'âge de 7 mois. Le tribunal de Termonde, en Belgique, a condamné les parents à six mois de prison avec sursis. Les juges les ont déclarés coupables de la mort de leur enfant, bien que ces derniers assurent n'avoir recherché que son bien-être. Le procureur avait initialement requis 18 mois de prison. En 2014, ce couple de Beveren, près d'Anvers, à la tête d'un magasin bio, avait pris seul la décision de nourrir pendant plusieurs mois leur bébé à l'aide de plusieurs laits végétaux (avoine, sarrasin, riz...). L'enfant ne supportait pas, semble-t-il, les laits maternels et en poudre. Le 6 juin 2014, alors que l'enfant ne cessait de vomir, les parents avaient fini par consulter un homéopathe qui leur avait été recommandé à une heure de chez eux. En découvrant l'état de l'enfant, le praticien leur aurait demandé de se rendre immédiatement à l'hôpital. Trop tard : Lucas est décédé sur la route avant même d'arriver à l'hôpital. "Nous pensons que nous avons fait rien de mal (sic) et nous avons essayé autant que possible de prendre soin de notre bébé", avait argumenté le père à l'ouverture du procès. A croire les parents, l'état de santé de l'enfant ne se serait pas dégradé brutalement, mais connaissait des hauts et des bas, avant de s'effondrer dans les tout derniers jours. "Ils ont nourri leur enfant de manière inappropriée. Ils ont causé sa mort sans le vouloir", a estimé le tribunal. [avec Leparisien.fr]
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus