Accueilli comme un messie par les habitants de Saint-Remy-en-Bouzemont (Marne) en décembre 2014, le jeune généraliste a soudainement été appelé à de hautes fonctions. Branle-bas de combat pour lui trouver un remplaçant.
"Les deux premières semaines ont sans doute été un peu brutales pour les patients mais pour moi aussi, confie le Dr Jacques-Olivier Dauberton à L'Union. J’ai reçu un coup de fil de la ministre de la Santé qui m’a posé des questions simples sur l’organisation que nous avions mise en place dans une zone rurale comme Saint-Remy. J’ai appris ensuite que j’étais nommé comme conseiller. Ce n’était pas du tout prévu et je n’avais pas particulièrement participé à la campagne d’En Marche." Propulsé conseiller chargé des professions libérales et de la sécurité sanitaire, l'ancien président du syndicat de remplaçants Reajgir laisse cette commune rurale de 533 habitants sans médecin généraliste. A la maison médicale ouverte sous l'impulsion du généraliste, ses collègues paramédicaux s'activent pour trouver un remplaçant. En attendant, deux médecins vont se succéder jusqu’au 28 juin. "Je ne pars, je ne me désinstalle pas. Je suis Bouzemontois de cœur et je reviendrai. C’est une parenthèse", assure le Dr Dauberton. Une mission à durée indéterminée qui lui permettra de parler au nom de la "ruralité", dont il connaît bien les problématiques. [avec lunion.fr]
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus