Brûlures, maux de gorge... Les pharmaciens de trois nouvelles régions autorisés à prendre en charge les "petits maux"
Du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2025, les pharmaciens des régions Centre-Val-de-Loire, Corse et Occitanie vont pouvoir prendre en charge des affections bégnignes. En effet, un arrêté publié ce vendredi 22 septembre au Journal officiel a acté la nouvelle expérimentation Osys (Orientation dans le système de soins), “portant sur la restructuration du parcours de soins et la dispensation pharmaceutique encadrée”. Un dispositif déjà testé en Bretagne depuis l’automne 2021.
A l'aide d'un outil numérique leur permettant de conduire un interrogatoire grâce à des protocoles de triage cliniquement validés, les pharmaciens pourront répondre à six "situations" courantes : plaies simples, piqûres de tiques, douleurs mictionnelles, brûlures au premier degré, douleurs pharyngées, conjonctivites. En fonction des réponses, ils peuvent alors conseiller le patient et dispenser des traitements (hors prescription médicale obligatoire), l’orienter vers un médecin ou vers les urgences. Pour tout acte, le pharmacien reçoit 15 euros. Une formation d’une journée est nécessaire avant de pouvoir tester le dispositif.
D'après un bilan dressé cet été par l'ARS de Bretagne, 1 800 patients ont été pris en charge dans le cadre de ce dispositif, permettant d’éviter 420 consultations médicales et 68 passages aux urgences.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?