S'ils doivent être hospitalisés pour leur cancer, les Français font confiance à leur médecin pour leur recommander un établissement. Et, selon les résultats d'un sondage Odoxa pour Unicancer et l'assureur Sham, ils privilégient la réputation, l'humanité et l'efficacité de la prise en charge dans l'établissement... tout autant que la qualité de la restauration.
Plutôt la réputation que la proximité ou le coût : tel est le premier critère de choix des Français confrontés à une intervention pour cancer. Pour les trois quarts d'entre eux (76 %), les Français se fient à l'avis de leur médecin traitant pour le choix d'un établissement. Ce qu'ils privilégient : l'humanité et l'efficacité de la prise en charge des patients. Facteurs déterminants : la proximité de l'établissement et la qualité de sa restauration, deux critères qui distancent clairement tous les autres. Une autre série de questions du sondage Odoxa porte sur l'usage des objets connectés par les patients. Plus de 80 % (81 %) accepteraient d'être équipés, tant pour la prévention (82 %) que pour la qualité des soins (76 %). Les malades déclarent préférer largement l'ambulatoire (79 %) pour recevoir leurs soins et ne se rendre que de temps en temps à l'hôpital. Au total, un Français sur deux estime que le patient doit être absolument acteur du traitement de sa maladie. Pour Patrick Viens, le président d'Unicancer, "la cancérologie française doit évoluer pour intégrer les progrès de la recherche, les nouvelles attentes des patients, la e-santé et l’ambulatoire". "L’expertise des Centres de lutte contre le cancer (CLCC) dans ces domaines peut bénéficier à tous", estime-t-il.
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