Selon le directeur de l’établissement, Dominique Peljak, l’agression a été "fulgurante". Ce mercredi soir, aux alentours de 21 heures, un homme de 30 ans fait irruption dans le hall d’accueil de l’hôpital de Melun, et agresse verbalement les personnes qui y sont présentes. Un cadre de santé du groupe hospitalier du sud Ile-de-France (GHSIF), dont fait partie l’hôpital de Melun, intervient pour calmer la situation. Le visiteur dégaine alors un couteau et touche l’employé, âge de 51 ans, au bras, relate Le Parisien. S’en suit une violente altercation. "Le souci de notre cadre a été de le mettre à l’écart, afin qu’il ne s’en prenne pas à d’autres personnes", a commenté Dominique Peljak auprès de nos confrères, condamnant un "acte inqualifiable et odieux". Voyant la scène, un autre visiteur de 34 ans, venu voir son enfant hospitalisé en pédiatrie, tente de venir en aide au cadre de santé, qui est de nouveau touché, à la cuisse cette fois. Les deux hommes parviennent à prendre en étau l’agresseur dans un couloir de l’hôpital. L’alarme incendie se déclenche, ce qui permet l’arrivée de la sécurité sur les lieux, puis de la police, qui interpelle l’agresseur. Gravement blessé, le cadre de santé, dont l’une des artères fémorales a été sectionnée lors de l’agression, est évacué à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre pour y être opéré. Si son pronostic vital est dans un premier temps engagé, selon Le Parisien, il serait désormais sorti d’affaire. Les deux autres hommes, plus légèrement blessés, ont également été opérés ce jeudi. Une enquête a été ouverte par le commissariat de Melun. Selon la procureure de la République, Béatrice Angelleli, l’état mental de l’agresseur serait "très altéré". Ce dernier aurait fugué de l’hôpital de Coulommiers avant l’agression, où il été hospitalisé en psychiatrie "sous contrainte". L’homme y a été reconduit. "Il fera l’objet d’une expertise psychiatrique pour dire s’il est ou non pénalement responsable", a précisé la procureure. Selon le quotidien, le personnel de l’hôpital – qui a cru d’abord à une attaque terroriste – a été particulièrement choqué. Une cellule psychologique a été mise en place. Par ailleurs, un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a eu lieu dans l’après-midi. Les syndicats déplorent depuis plusieurs années un manque de sécurité au sein de l’établissement. [avec Le Parisien]
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