"Il m’a appelé en me disant : 'Je ne veux pas générer de tension, je veux travailler sereinement'" : dans les colonnes de La Dépêche du Midi, le maire de Técou, Jean-François Baulès, regrette amèrement la décision d’un médecin de la petite commune tarnaise. A 32 ans, un jeune généraliste avait, en effet, pour projet d’acheter une petite maison dans un nouveau lotissement en construction pour y installer son cabinet. Mais a finalement renoncé…
Une partie des 28 habitations avaient déjà été vendues. Le lotisseur, qui a pris connaissance de son projet, a préféré prévenir les acquéreurs, par "souci de transparence", rapporte le quotidien local. Si la majorité des retours ont été positifs, une poignée de futurs habitants se sont inquiétés et ont listé les "risques des diverses nuisances occasionnées par ce cabinet", citant comme exemple la circulation, le stationnement et des incivilités.
Pour les rassurer, le maire a organisé une grande réunion. "Des remarques, il y en a eu, y compris d’une personne qui a fait un investissement locatif et qui n’y habite pas. Les opposants sont des actifs. Ils ne sont pas contre le médecin, mais ils préfèrent qu’il s’installe ailleurs. En gros, c’est : on en veut bien, mais pas chez nous", se désole-t-il. "Que ces gens soient tranquilles, il ne viendra pas", confie encore Jean-François Baulès à La Dépêche du Midi.
Le médecin était originaire d’un village de la communauté d'agglomération. Il aurait pu être le premier généraliste de la commune, qui compte 1000 habitants. Il pourrait installer son cabinet dans une autre commune de l’agglomération, qui est, elle, prête à l'accueillir.
[avec la Dépêche du midi]
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