Ils ont voulu dire “stop au mépris”. Des centaines d’infirmières et d’infirmiers de bloc opératoire (Ibode) ont manifesté, jeudi 7 novembre à Paris. Ils réclament une revalorisation de salaire et la reconnaissance de leurs compétences. Plus de 600 personnes ont défilé entre la gare Montparnasse et le ministère de la Santé selon la préfecture de police. Une délégation a d’ailleurs été reçue au ministère.
Tous unis, tous solidaires ! Les #Ibode doivent être entendus et reconnus Mme la ministre @agnesbuzyn. https://t.co/lswpAWQ0Mh
— UNAIBODE (@unaibode) October 20, 2019
Partout en France, en Bretagne, Bourgogne, Paca, dans le Centre… D’autres mouvements étaient également organisés pour soutenir “la vague bleue”.
[En direct] - Les #Ibode manifestent à Paris et ailleurs ! Ambiance à l’heure où la vague bleue arrive ! @SyndicatIbo @unaibode @CBlocs @infirmierscom @aeeibo pic.twitter.com/HE5aFAYzfa
— Bernadette Fabregas (@FabregasBern) November 7, 2019
La présidente du Snibo, Syndicat national des infirmiers de bloc opératoire, a profité de la manifestation pour insister sur la spécificité de leurs parcours, “formés 18 mois de plus” que les IDE et sur le fait qu’ils n’ont jamais été valorisées.
#bloquetonbloc #paris #lavaguebleue #manifestation @unaibode @SyndicatIbo @aeeibo @CBlocs @infirmierscom pic.twitter.com/ZUp1WqSQPI
— Bernadette Fabregas (@FabregasBern) November 7, 2019
La profession dispose notamment de certains actes exclusifs comme l’installation du patient, l’assistance chirurgicale, la mise en place de drain et les sutures. Très en colère après le plan de refondation des urgences qui prévoit des primes de 80 euros par mois pour les infirmières des urgences qui s’engageront dans des protocoles de coopération leur permettant notamment de faire de sutures, ils dénoncent “un affront” et une “atteinte au champ de compétences”. Les manifestants demandaient enfin une reconnaissance de leur diplôme au niveau master et un plan de formation pour les IDE exerçant dans les blocs. Interviewée sur Radio Classique cette semaine, la ministre a reconnu qu’il y avait “clairement un malaise global dans l’hôpital public, traduisant une volonté de revalorisation de certains métiers”, avant d’ajouter qu’elle y travaillait et qu’elle ferait des annonces courant novembre. [avec AFP et Ouest France]
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