En Bretagne, les pharmaciens qui prennent en charge les "petits maux" ont permis d'éviter 420 consultations médicales
Depuis le mois de juin, ce ne sont plus 50 mais 74 pharmaciens bretonnes qui font partie de l’expérimentation "Osys", permettant la prise en charge des "petits maux", indique l’ARS Bretagne sur son site. D’autre part, elle devrait s’étendre dès le mois de septembre à trois autres régions.
Les situations cliniques ont été réduites, de 13 à 6. Il s’agit désormais des plaies simples, des piqûres de tiques, des cystites, des brûlures au 1er degré, des douleurs pharyngées et des conjonctivites.
Après une formation et à l’aide d’outils d’accompagnement, les pharmaciens engagés dans l’expérimentation peuvent : conseiller au patient un médicament adapté (hors prescription médicale obligatoire), l’adresser vers un généraliste, l’envoyer aux urgences.
Le médecin traitant est informé du travail du pharmacien et de l’orientation proposée. Le pharmacien reprend contact avec le patient pour s’assurer que la situation évolue favorablement.
Depuis son lancement à l’automne 2021, l’expérimentation a permis la prise en charge de 1 800 situations. Près de 40% des patients ont indiqué que, sans ce service, ils seraient allés voir un médecin et 5% seraient allés aux urgences. L’ARS Bretagne se félicite : "l’expérimentation a évité 420 consultations médicales" et "68 passages aux urgences".
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