Initialement signé fin décembre, l’accord conventionnel entre la Cnam et la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR) a finalement été rejeté par deux syndicats, le SNMKR et Alizé Kiné, le mois dernier. Cet avenant 7 prévoyait notamment de mieux réguler l’installation des kinés sur le territoire et de débloquer une enveloppe de 500 millions d’euros.
Ce lundi 13 février, Alizé Kiné a décidé de repartir à l’offensive en demandant à la Cnam la réouverture de négociations conventionnelles, "seul préalable à une kinésithérapie de qualité". Pour ce faire, le syndicat a décidé de mettre la pression à la Cnam, appelant tous les professionnels à participer à un grand mouvement "kinés en colère".
Concrètement, ils appellent à facturer, tous les lundis, trois séances avec des feuilles de soins papier. Le syndicat souhaite aussi que les autres séances soient réalisées en mode dégradé et que les kinés ne pratiquent plus le tiers-payant (hors cas obligatoires).
Alizé Kiné conseille, en parallèle, d’apposer des affiches dans les salles d’attente afin d’inviter les patients à signer une pétition, ainsi que d’envoyer des courriers aux élus et au ministre de la Santé. "D’autres actions sont à l’étude avec notamment une manifestation sur Paris au printemps si toutefois nous n'obtenons pas ce pour quoi nous nous battons : la réouverture des négociations", prévient le syndicat.
De nouvelles actions se mettent en place cette semaine dans le cadre du mouvement de contestation de la #teamkine afin d’obtenir la réouverture des #négociationsconventionnelles.
— Alizé (@alizekine) February 12, 2023
Ces nouvelles mesures s’additionnent à celles déjà enclenchées la semaine dernière
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