Une réunion à huis clos avec les victimes potentielles du chirurgien digestif à la retraite, suspecté de viols et agressions sexuelles sur des patients mineurs durant près de 30 ans de carrière, s’est tenue ce vendredi 20 décembre à Lorient. Alors que les enquêteurs avaient annoncé 250 victimes potentielles mi-novembre, un nouveau bilan s'élèverait à au moins 349 victimes potentielles. "Parmi ces faits, certains sont prescrits", a déclaré la procureure de Lorient, où ce dossier est instruit, précisant que "229 personnes ont été entendues dont 197 ont déposé plainte". "Il s'agit d'une procédure hors norme tant par la manière dont les faits ont été révélés à la justice que par le nombre personnes concernées", a souligné la magistrate. Ce chirurgien de 68 ans est incarcéré depuis sa mise en examen il y a deux ans et devra répondre du 13 au 17 mars devant la cour d'assises de la Charente-Maritime à Saintes, d'accusations de viols et d'agressions sexuelles sur quatre victimes mineures, entre 1989 et 2017. Une seconde procédure a été ouverte après la découverte de carnets secrets dans lesquels il conservait le détail des agressions commises sur des enfants, à l’hôpital ou en salle de réveil, jusqu’à 2017. Le chirurgien reconnaît partiellement les faits mais prétend avoir simplement eu des “fantasmes” par rapport à ses carnes. Il a travaillé en Touraine, à Loches (Indre-et-Loire), en Bretagne, à Vannes et Lorient (Morbihan) et en Charente-Maritime, à l'hôpital de Jonzac, lieu de son dernier domicile. [Avec AFP]
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