Les médecins, généralistes en particulier, sont les plus nombreux à se former tous les ans. En 2019, ils ont été 101.421 à s'inscrire, en grande majorité en formation continue. A l’heure actuelle, de plus en plus de médecins cumulent emploi et retraite. “A partir du moment où un médecin continue d’exercer, il a une obligation de DPC”, explique la directrice générale du DPC, Michèle Lenoir-Salfati. “Il est évidemment indemnisé.” “Il est d’ailleurs d’autant plus important pour un médecin retraité cumulant emploi-retraite de faire son DPC”, poursuit-elle. “Récemment, nous avons rencontré le conseil québécois des médecins qui nous a inspiré pour, peut-être, concevoir des actions de DPC qui ne seront pas forcément les mêmes en fonction des moments de la carrière.” “Par exemple, les médecins tout juste diplômés n’ont pas besoin de travailler sur les recommandations parce qu’ils les connaissent par coeur. Mais ils ont besoin de travailler sur la pratique. Pour les médecins en fin de carrière, s’ils n’ont pas bien entretenu ces recommandations, ils risquent d’être obsolètes. Dans ce cas, travailler sur les nouvelles recommandations de pratiques peut être justifié”. “Finalement, plus on s’éloigne de la formation initiale, plus il est important que le DPC vienne en soutien”, conclut Michèle Lenoir-Salfati.
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