Lundi 28 mars, un décret publié au Journal officiel a acté la revalorisation de la grille indiciaire des sages-femmes de l’hôpital public, valable également pour les professionnels exerçant les fonctions de coordonnateur en maïeutique. Il s'agit de la dernière mesure, promise par le Gouvernement aux syndicats suite à la grève massive des sages-femmes, à entrer en vigueur pour “redonner de l’attractivité à la profession”. Au total, les sages-femmes ont été revalorisées de 500 euros net mensuels : à la prime du Ségur de 183 euros qu’ont touchée tous les personnels de la fonction publique hospitalière, s’est ajoutée une prime d'exercice médical spécifique de 240 euros net (appliquée au prorata du temps de travail) et désormais, cette augmentation de la grille indiciaire. Cette dernière évolue de 22 points en moyenne ; la valeur du point est fixée depuis 2017 à 4,686025 euros mais devrait être augmentée avant l'été, a promis le Gouvernement. Sage-femme de premier grade : 1er échelon : indice brut à 541 (+23) 2ème échelon : indice brut à 577 (+29) 3ème échelon : indice brut à 607 (+28) 4ème échelon : indice brut à 631 (+27) 5ème échelon : indice brut à 660 (+28) 6ème échelon : indice brut à 694 (+29) 7ème échelon : indice brut à 732 (+28) 8ème échelon : indice brut à 780 (+28) 9ème échelon : indice brut à 824 (+24) 10ème échelon : indice brut à 880 (+27) Sage demme de second grade : 1er échelon : indice brut à 676 (+27) 2ème échelon : indice brut à 716 (+27) 3ème échelon : indice brut à 755 (+27) 4ème échelon : indice brut à 795 (+28) 5ème échelon : indice brut à 841 (+27) 6ème échelon : indice brut à 887 (+28) 7ème échelon : indice brut à 929 (+28) 8ème échelon : indice brut à 974 (+28) 9ème échelon : indice brut à 1024 (+29) 10ème échelon : indice brut à 1027 (+12) Du côté de l’Organisation nationale syndicale des sages-femmes (ONSSF), la présidente déplore une mesure qui entre en application plus de quatre mois après avoir été approuvée par le ministre. “On était payées jusque-là comme des Bac+3. On considère qu’avec cette augmentation de 500 euros par mois, qui est inédite certes, on va être payées comme des Bac+4. On est Bac+5, bientôt Bac+6 donc le compte n’y est toujours pas”, tranche Camille Dumortier, qui appelle le ministère à “poursuivre les efforts”.
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