D’après les informations de Microsoft, sept entreprises engagées dans la recherche pour un vaccin contre le Covid sont les cibles de piratages informatiques. Les intentions des hackeurs ne sont pas connues.
Dans un communiqué diffusé le 13 novembre dernier, l’entreprise Microsoft appelle à “stopper” les attaques ciblant la santé. Plus particulièrement, elle explique avoir détecté plusieurs attaques et tentatives d’attaques informatiques visant sept entreprises engagées dans la course mondiale à un vaccin contre le Covid-19.
Les laboratoires ne sont pas nommés précisément, mais Microsoft explique en revanche que figurent parmi les cibles “des groupes pharmaceutiques leaders et des centres de recherche au Canada, en France, en Inde, en Corée du Sud et aux États-Unis”. Si la plupart des attaques ont été déjouées, la majorité des cibles semblent être des laboratoires qui ont des vaccins en phase de tests. D’après une enquête du Monde, le groupe AstraZeneca ou Johnson & Johnson pourraient faire partie de la liste.
Il s’agirait de pirates russes et coréens. Les Russes auraient tenté de pénétrer dans les réseaux en testant un maximum de combinaisons d’identifiants et de mots de passe tandis que les pirates coréens, de leur côté, auraient effectué des techniques d'hameçonnage, au moyen d'un faux site. Le géant de l’informatique cible, dans son communiqué, trois groupes de pirates : Strontium, Zinc et Cerium. Selon Le Monde, la justice américaine accuse ces pirates d’appartenir au service de renseignement militaire russe. Ils seraient derrière certaines grosses attaques de ces dernières années, notamment celle visant l'élection présidentielle américaine de 2016.
Le Monde rappelle qu’il est aujourd’hui impossible de savoir le résultat réel de ces attaques. Banal espionnage industriel ? Perturbation des recherches ? Compte tenu des enjeux financiers, tout est possible.
[avec Le Monde]
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