Le CHU de Montpellier a subi une importante attaque informatique en mars dernier, qui vient d'être révélée par France 3 Occitanie. Le virus, qui s'est propagé via un e-mail infecté, a paralysé 649 ordinateurs et perturbé l'organisation des soins pendant deux jours. L'attaque a eu lieu le 12 mars, mais elle vient seulement d'être révélée par France 3 Occitanie. L'hôpital Gui de Chauliac (CHU de Montpellier) a subi une importante attaque informatique qui a paralysé 649 ordinateurs. Le vecteur initial de l'attaque était un mail infecté ouvert par un membre du personnel, et qui s'est propagé au reste du réseau local. D'après le directeur des systèmes d'information (DSI) du CHU de Montpellier, le virus serait une variante du ver informatique WannaCry, déjà responsable d'une vague mondiale de cyberattaques en 2017. Ce rançongiciel (ransomware) a pour effet d'encrypter les données locales, les rendant inutilisables à moins de s'acquitter d'un paiement en bitcoins.
"Chaque bâtiment a un réseau internet propre, ça nous a permis d’isoler le virus et éviter qu’il ne se propage vers d’autres bâtiments", a expliqué le DSI à France 3 Occitanie. Une enquête a été ouverte par le procureur de la République de Montpellier. Les équipes médicales ont dû travailler sur ordinateurs portables le temps de nettoyer les postes infectés et de rétablir le réseau. "Pendant deux jours, plus de 800 consultations ont été fortement perturbées et pendant une demi-journée il était impossible de traiter les urgences du SAMU. Les gens étaient envoyés dans le privé”, a indiqué un délégué UNSA à France 3 Occitanie. La direction du CHU indique que "les dossiers médicaux et le secret médical ont été préservés", les accès à internet ayant été coupé à la suite de l'attaque, et que l'attaque n'a pas eu d'impact "sur la prise en charge des patients". [Avec France 3 Occitanie]
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