En mai 2016, un jeune homme de 27 ans se plaint de céphalées et de troubles oculaires. Il se rend à l’hôpital d’Ussel (Corrèze), et sort avec un diagnostic de sinusite. Les troubles persistent et son généraliste l’adresse au centre hospitalier de Tulle (Corrèze) pour une IRM cérébrale. Sur place, les soignants estiment que son examen n’est pas urgent, le font attendre plusieurs heures avant de le renvoyer chez lui sans IRM. Deux jours plus tard, le jeune homme, atteint d'aphasie, était hospitalisé à Tulle, où une IRM pratiquée cette fois en urgence révélait un AVC dont il a conservé d'importantes séquelles - hémiplégie droite et cécité de l'œil gauche notamment. Le 25 avril dernier, le tribunal correctionnel de Limoges a condamné le centre hospitalier de Tulle à indemniser le patient. La justice a notamment considéré que l’établissement avait commis une faute en ne prescrivant pas d’aspirine au patient, et estime la perte de chance à 95%. Un capital de 1 013 765 euros doit lui être versé, ainsi qu’une rente annuelle de 48 204 euros à vie au titre du besoin d’assistance, et une rente mensuelle de 5 000 euros au titre de la perte de gains professionnels futurs. [avec Bfmtv.com et Francetvinfo.fr]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus