Les premiers faits se sont déroulés samedi 10 février. Un trentenaire est accusé d'avoir violé une jeune femme de 18 ans dans les toilettes du service des urgences du centre hospitalier universitaire (CHU) Purpan de Toulouse. Mis en examen, il a été placé en détention provisoire, a indiqué, mardi 13 février, le parquet de Toulouse à l'AFP.
Cette agression a eu lieu aux alentours de 23 heures. La victime, qui s'était présentée aux urgences, est sortie fumer une cigarette à l'extérieur du bâtiment, avant d'être accostée par le suspect, un homme sans domicile fixe âgé de 30 ans. D'après le parquet, "ils ont commencé à échanger. Il lui a demandé où étaient les toilettes. Elle lui a montré et elle explique qu'après, il l'a violée". Une information judiciaire a alors été ouverte, lundi 12 février, pour viol sur personne vulnérable.
Ce mardi 13 février, le CHU de Toulouse a indiqué dans un communiqué qu'une seconde patiente a été victime d'une agression sexuelle ce samedi, dans le même service des urgences. L'établissement a toutefois souligné que "ces deux signalements n'ont pas de lien entre eux" et que "les circonstances sont différentes".
En effet, dans ce deuxième cas, une patiente hospitalisée aux urgences "aurait été agressée par un autre patient lui aussi pris en charge par ce service". "Le personnel soignant, qui a constaté la présence du patient aux côtés de cette patiente, est immédiatement intervenu afin d'éloigner celui-ci et de s'assurer de l'état de santé de la jeune femme", ajoute l'hôpital.
Les patientes ont été prises en charge pour un soutien psychologique et les familles ont été rencontrées par l'équipe médicale et la direction. Un accompagnement psychologique a également été mis en œuvre pour les professionnels du service, et la direction a rencontré ce mardi des représentants du personnel.
Selon le communiqué du CHU, "les enquêtes concernant ces deux agressions présumées de patientes sont en cours, diligentées par le parquet".
[Avec AFP et La Dépêche]
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?