Les faits remontent à l’année 2017. Un médecin suisse, vice-président de l'organisation d'aide au suicide "Exit Suisse romande", prescrit du pentobarbital à une octogénaire en bonne santé, qui ne souhaitait pas survivre à son mari, gravement malade et envisageait donc un suicide assisté. Poursuivi, le praticien a d’abord été condamné pour “infraction à la loi sur les médicaments et les dispositifs médicaux” en 2020… avant que sa peine ne soit annulée par le tribunal fédéral, qui demandait à ce qu’il soit rejugé “sous l’angle de la loi sur les stupéfiants” du pays. Deux ans plus tard, dans un verdict rendu le 6 février, la Chambre pénale d’appel et de révision de Genève a finalement acquitté le médecin, rappelant que l’octogénaire avait indiqué devant son notaire, en 2015, “qu'elle ne souhaitait pas ‘survivre’ à son époux”. “Le tribunal conclut ainsi que "le seul fait pour un médecin de prescrire du pentobarbital à une personne en bonne santé, capable de discernement et désireuse de mourir, ne constitue pas un comportement réprimé pénalement" par la loi, révèle l’AFP.
Toutefois, il est précisé dans le jugement que les médecins ne doivent pas se permettre de prescrire librement du pentobarbital à leurs patients, même s’il n’y a pas de répression pénale. [avec BFMTV]
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