Il harcelait plusieurs médecins d'un centre de santé : un patient condamné
Les faits se sont déroulés de janvier à juin 2020. Tout a commencé par un courrier “admiratif” et “assez enflammé” d’un homme âgé de 58 ans à une médecin de l’ancien centre de santé de Vallons-de-l’Erdre (Loire-Atlantique). Cet enseignant en sciences économiques et sociales demande à la médecin de le prévenir si son courrier l’importune. La praticienne lui répond alors que c’est le cas. Mais au lieu d’arrêter, le patient, bipolaire et aujourd’hui hospitalisé dans un hôpital psychiatrique, “continue de plus belle”, rapporte le site actu.fr. Il continue d’écrire à la praticienne du centre de santé, ainsi qu’à sa consoeur et à la directrice de l’association qui gère la structure. Dans ses courriers, le patient, qui dit trouver la médecin “jeune”, “intelligente” et “cultivée”, finit par la menacer, la traitant de “perverse” et assurant “ne pas la lâcher”. Selon actu.fr, l’homme aurait demandé à l’Ordre des médecins de prendre des sanctions disciplinaires contre la praticienne et sa consoeur, pour ne pas avoir voulu le prendre en consultation. L’enseignant lui aurait par ailleurs assuré qu’il réclamerait “des millions d’euros”.
Il ne s’arrête pas là. L’individu parvient à se procurer les noms du mari et de la fille de la praticienne, inscrits dans la thèse de cette dernière. Il les mentionnera dans ses lettres. La situation devenant insupportable pour les médecins, le centre de santé doit alors modifier ses horaires afin que des secrétaires soient toujours présentes pendant leurs plages de consultation. A la barre, ce lundi 15 mars, l’enseignant, inconnu de la justice, explique qu’il souhaitait seulement se lier d’amitié avec une femme “cultivée”. Il a été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes à 4 mois de prison avec sursis et à verser 1.000 euros de dommages et intérêts à sa première victime, ainsi que 300 euros au titre des frais de justice. La consoeur de la médecin et la directrice de l’association recevront elles aussi 300 et 200 euros. L’homme devra également verser 9.600 euros à l’association “pour les heures supplémentaires qu’elle a dû payer à ses secrétaires et les divers frais occasionnés par la modification des horaires du centre”, écrit actu.fr [avec actu.fr]
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